Du 3 au 9 juillet dernier, j’ai pu vivre quelques heures en compagnie du hibou petit duc scops (Otus scops).
Notes : L’oiseau se photographie lui-même. La puissance des flashs est comprise entre 1/32 et 1/128 pour obtenir à la fois une exposition suffisante et limiter au maximum l’éblouissement des sujets. Les prises de vue ont été réalisées sur un ancien site d’étude de l’espèce (la nichée est thermo-indépendante), au cours de trois séances (22h30-1h00), en respectant un espace temps d’une journée entre chaque séance.
Instants choisis.
Exifs : Focale ~ 40mm , mode M , f : 8 , 1/100 , ISO 400
Les endroits où boitier(s) et flashs seront mis en place, sont étudiés en matinée. Ainsi la pose du système et son réglage se fait en une heure environ.
Après les premières photos faites, il m’arrive parfois de procéder à quelques ajustements pour corriger la position et la puissance de certains flashs.
La grande incertitude est de savoir comment le faisceau infrarouge (Ø 5cm, 2m maxi) sera coupé. Le sera-t-il par le corps de l’oiseau ou seulement l’extrémité d’une aile, à quelle hauteur au dessus de la BIR l’oiseau coupera le faisceau et à qu’elle vitesse il le fera.
En effet la vitesse d’arrivée sera bien différente selon qu’elle sera directe ou depuis un perchoir relais plus ou moins éloigné du nid.
C’est pour cette raison qu’il m’arrive quelques fois aussi de modifier en cours de prise de vue la position de la BIR pour « assurer » le cadrage afin de compenser au mieux la latence entre détection et déclenchement du ou des DSLR.
Le démontage est beaucoup plus rapide, un bon quart d’heure suffit en général. 😉
4 commentaires
Jean Claude
Oh punaise l’équipement ! il faut sûrement du temps pour l’installation , mais au vu du résultat ça vaut le coup
Bravo
Jacques
Bonjour Jean Claude,
Les endroits où boitier(s) et flashs seront mis en place, sont étudiés en matinée. Ainsi la pose du système et son réglage se fait en une heure environ.
Après les premières photos faites, il m’arrive parfois de procéder à quelques ajustements pour corriger la position et la puissance de certains flashs.
La grande incertitude est de savoir comment le faisceau infrarouge (Ø 5cm, 2m maxi) sera coupé. Le sera-t-il par le corps de l’oiseau ou seulement l’extrémité d’une aile, à quelle hauteur au dessus de la BIR l’oiseau coupera le faisceau et à qu’elle vitesse il le fera.
En effet la vitesse d’arrivée sera bien différente selon qu’elle sera directe ou depuis un perchoir relais plus ou moins éloigné du nid.
C’est pour cette raison qu’il m’arrive quelques fois aussi de modifier en cours de prise de vue la position de la BIR pour « assurer » le cadrage afin de compenser au mieux la latence entre détection et déclenchement du ou des DSLR.
Le démontage est beaucoup plus rapide, un bon quart d’heure suffit en général. 😉
Jean Claude
Bien pointus tout de même les réglages, merci Jacques pour les infos
Patrick
Une bonne maîtrise technique du matériel qui nous plonge dans ces instants superbes. J’aime bien la première et la cinquième photo.